The Adriatic Ride

Publié: janvier 2, 2013 dans Divers

Après cette fantastique découverte des lacs de Plitvice, il est déjà temps pour nous de repartir. Nous devons rejoindre la côte adriatique puis remonter au bord de la mer vers le Nord. Le plan initial était de rejoindre directement Pula, mais malheureusement nous n’avons pas pu y trouver de chambre à un prix raisonnable pour le jour même. On décide donc  de passer une première nuit à Rijeka ( un peu à l’Ouest de Pula) dans le dortoir d’une auberge de jeunesse, et de rejoindre Pula un peu plus tard. Le départ se fait sous un soleil de plomb, avant même d’être partis on cuit déjà sous le casque et le cuir. Ceux en combinaison MVD peuvent profiter de l’aération bien étudiée de leur équipement, les autres… Tant pis pour eux ! La route serpente au milieu des collines, mais le bitume craquelé comme une terre aride creusée par la sècheresse reste très glissant et aucun de nous n’ose mettre de l’angle là-dessus. De toute façon, la chaleur assommante ôte toute envie d’attaquer et c’est avec une petite vitesse de croisière qu’on progresse en direction de la mer. D’ailleurs, pas besoin de trop se presser car cette étape n’est pas très longue, on aura largement le temps d’arriver avant la nuit.

Soudain, la mer apparaît et c’est la côte dans toute sa splendeur qui se dévoile à nos yeux. Tout simplement magnifique ! On aperçoit déjà la route qui longe le bord de mer et qu’on va emprunter une fois redescendus de notre colline. La végétation est quasi absente hormis les buissons typiques d’un climat méditerranéen, l’eau est d’un bleu pur et presque irréel, bref le dépaysement est total et il est difficile de croire qu’hier encore on se baladait au milieu de lacs, de cascades et de forêts verdoyantes, quoique ces deux paysages soient tout aussi paradisiaques l’un que l’autre. En arrivant au bord de l’eau, tout le monde n’a qu’une envie, c’est d’y plonger ! C’est vraiment tentant, mais si on s’arrête piquer une tête on prend le risque d’arriver à nouveau après le coucher du soleil. On décide donc de reporter la baignade jusqu’à notre arrivée à Rijeka. En revanche, il est temps de manger un morceau. Dans le village de Karlobag, un resto avec sa terrasse surplombant la plage semble nous inviter et on s’étale sans complexe dans les fauteuils, tout suants et crasseux que nous sommes. Le patron est d’une amabilité remarquable, il nous apporte immédiatement de grandes carafes d’eau et s’efforce de nous adresser quelques mots en français. A l’ombre des parasols géants, attablés devant un grand plat présentant une quantité impressionnante de viandes de toutes sortes, face à la mer calme et turquoise qui s’étale devant nous, on resterait bien posés là des heures sans bouger à goûter au repos du guerrier. Malheureusement, il faut bientôt renfiler les bottes et les combinaisons trempées de sueur, un moment difficile néanmoins adouci par la gentillesse du patron qui nous offre à chacun une bouteille d’eau pour le voyage. Ca, c’est une sacrée bonne idée !

After our fantastic walk around Plitvice Lakes, it is time for us to leave. We need to reach the Adriatic coast, then head up north and ride next to the sea. The original plan was to go directly to Pula, but unfortunately we have not been able to find accommodation for reasonable price this day. We therefore decided to spend the first night in Rijeka in the dormitory of a hostel and reach Pula later. We depart under a blazing sun; even before we have left we are already cooked under the helmet and leather. Those who wear MVD suits can enjoy the well studied ventilation system, while the others … Too bad for them! The road winds through the hills but the asphalt, cracked like a dry land carved by the drought, is very slippery and none of us dares to really lean in the corners. Anyway, the tedious head removes any desire to ride fast and we progress at a low cruise speed towards the sea. Moreover, there is no need to hurry: this stage is not very long and there will be plenty of time to arrive before nightfall.

Suddenly, the sea appears and the coast in its entire splendor unfolds before our eyes. Simply amazing! We can already see the road along the seafront that we will take once we come down from the hill. The vegetation is almost absent except bushes typical of a Mediterranean climate, the water is pure blue and almost unreal, in short the change is total and it is hard to believe that yesterday we were walking in the middle of lakes, waterfalls and green forests, although these two landscapes are equally heavenly. Arriving at the water’s edge, everyone’s only desire is to jump into the sea! It is really tempting, but if we stop for a swim we might run late and arrive again after sunset. It was therefore decided to postpone the swim until our arrival at Rijeka. However, it is time to eat. In the village of Karlobag, a restaurant with a terrace overlooking the beach seems to invite us and we run to the armchairs, all sweaty and dirty. The boss’s kindness is remarkable; he immediately brings us large glasses of cold water and says a few words in French. In the shade of big parasols, seated before a huge plate with an impressive amount of meat of all kinds, facing the calm and turquoise sea, we would gladly stay there without moving a finger for hours to enjoy the warrior’s rest. Unfortunately, it is soon time to put on boots and leather suits full of sweat, a difficult task however softened by the kindness of the boss who gives to each of us a bottle of water for the trip. A damn good idea!

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Nous voilà donc repartis sur cette route qui longe la côte. Le revêtement semble maintenant nettement meilleur mais nos premières expériences du bitume croate ont laissé leur marque et on reste prudents dans les virages. A part ça le trajet se déroule sans encombre, le paysage est magnifique et c’est un ride vraiment agréable.  La route est fréquentée mais pas surchargée de touristes et on peut enchaîner les kilomètres à bon rythme. Je me familiarise de plus en plus avec ma nouvelle moto qui est une vraie wheelie machine. Bon, il ne faut pas en abuser mais quand même, ça file la banane !

We thus ride the road along the coast. The tarmac’s quality seems much better now but our first experiences on Croatian bitumen have left us bad memories and we remain cautious in the corners. Apart from that the journey is uneventful, the scenery is beautiful and it is a really nice ride. The road is busy but not overcrowded with tourists and we can ride at a good pace. I get more and more familiar with my new bike, which is a real wheelie machine!

wheelie blog

Ca y est, on est à Rijeka, le soleil est encore assez haut dans le ciel et la perspective d’une baignade se fait de plus en plus certaine ! On cherche notre auberge de jeunesse (c’est l’occasion de remarquer le style de conduite particulier des gens du coin, on sent qu’on est juste à côté de l’Italie) et on trouve assez rapidement grâce aux indications d’une sympathique autochtone. Le bâtiment est assez grand et il faut se taper 8 étages à pied pour monter les bagages, tandis que l’absence de garage inquiète Cyrille. Le seul endroit où on peut parquer les bécanes, c’est juste derrière le bâtiment qui donne sur une espèce de zone portuaire désaffectée. Apparemment c’est un endroit surveillé par des gardiens mais ça n’inspire pas tellement confiance. Tant pis, c’est juste pour une nuit… On pose nos affaires sur les lits du grand dortoir et on file direction la plage. Après avoir bien chauffé les moteurs au milieu des embouteillages du centre-ville et frôlé le pétage de câble pour ma part, on s’arrête au bord d’une plage bétonnée assez « low-class » mais tant pis, tout ce qu’on veut c’est aller dans l’eau. En plus il y a même un toboggan ! C’est assez pour faire les cons jusqu’à la nuit tombée. Retour à l’auberge pour une bonne douche, et on ne ressort que tardivement pour aller chercher un petit resto. Trop tardivement sans doute, puisque presque tout est déjà fermé malgré la quantité de touristes. Ca se finit au McDo, bof pas grave on a l’habitude ! Trop crevés pour prolonger notre visite nocturne de la ville dans les bars, on rentre à l’auberge. Sur le chemin, Cyrille repère un scooter Yamaha T-Max avec un silencieux Akrapovic. Nous voyant perplexes devant son explosion de joie, il explique qu’il va pouvoir « piquer » un petit bouchon qui manque sur son silencieux à lui, et s’exécute aussitôt. Après avoir fait mine d’être scandalisé, Max se plaindra ensuite de n’avoir pas trouvé de deuxième T-Max sur la route…

Nos sentiments sur Rijeka sont d’ailleurs assez mitigés. La ville à ses bons côtés avec de nombreux bâtiments d’époque plus ou moins bien conservés et un centre assez joli, mais le tout est gâché par l’omniprésence de constructions industrialo-portuaires un peu dégueulasses. Bref, le meilleur y côtoie le pire. Le mieux à faire, c’est certainement de visiter les plages à l’Ouest et à l’Est de la ville qui avaient l’air magnifiques sur les photos, mais que par manque de temps nous n’avons pas pu tester. Dommage !

Finally, we are in Rijeka, the sun is still high in the sky and the prospect of a swim is more and more certain! We look for our hostel (this is the occasion to notice the special driving style of the locals, you can feel like you are right next to Italy) and find it quite quickly with help of friendly locals. The building is quite big and we have to climb stairs to get our luggage to the 8th floor, while Cyrille is concerned by the absence of a closed place for the bikes. The only place where we can park them is just behind the building where there is a kind of abandoned port area. Apparently this is a guarded area but it does not inspire much confidence. Nevermind, it is just for one night … We put our stuff on the beds and we ride towards the beach. After overheating the engines in the middle of downtown traffic jams (I almost blow a fuse there), we stop at the edge of a concrete beach, rather low-class but never mind, all we want is to go into the water. There is even a slide and we don’t need anything more to play like retards until nightfall. Back to the hostel for a shower and we go out again lately to look for a small restaurant. Too lately I guess, since almost everything is already closed despite the amount of tourists. We end up in McDonalds, bah nevermind we are used to it! Too tired to continue our night tour of the city in the pubs, we go back to the hostel. On the way Cyrille spots a scooter Yamaha T-Max with an Akrapovic muffler. As we don’t understand the reason of such happiness, he explains that he can get a small stopper that is missing on his own muffler, and gets his business done right away. After pretending to be shocked by such an immoral behaviour, Max will eventually complain that we did not find a second T-Max on the may…

Our feelings about Rijeka are quite mixed. The city has its many upsides with old buildings with character (more or less well preserved) and a quite nice center, but everything is surrounded by ugly industrial constructions and port facilities. The best thing to do is certainly to visit the beaches to the west and east of the city that looked beautiful in the pictures, but due to time constraints we were not able to try them. What a pity!

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Dobrodošli u Hrvatsku!

Publié: septembre 27, 2012 dans Divers

Après l’étape slovène, il était temps de rejoindre notre destination finale : la Croatie, ou Hrvatska pour ceux qui n’ont pas peur de se frotter à la prononciation slave ! Pourtant, en Slovénie, certaines personnes nous avaient mis en garde. Tadej, le vendeur de la 660 SMC, avait émis quelques réserves, et surtout l’employé du service des plaques et contrôles techniques auquel j’avais eu affaire pour immatriculer la moto en plaque d’exportation m’avait clairement conseillé de renoncer :

« La moto est immatriculée et assurée partout dans l’espace Schengen, mais en Croatie je ne sais pas, peut-être qu’ils ne vous laisseront pas rentrer à la frontière, et si il vous arrive quelque chose là-bas vous risquez d’être dans la merde. Vous avez déjà eu un accident, il serait stupide de continuer jusqu’en Croatie. »

Ben ouais mais j’ai jamais été très intelligent de toute façon, alors ça sera direction la Croatie quand même mon bonhomme ! Et on verra bien à la frontière ce que les douaniers pensent de ma belle plaque export toute jaune…

Départ tardif (ça change) de la résidence universitaire et tentative de sortir rapidement de Ljubljana… qui échoue lamentablement. Pas moyen de prendre la direction prévue sur la carte sans se retrouver sur l’autoroute, pour laquelle il faut une vignette spéciale que bien évidemment personne n’a achetée. On passe donc une bonne heure à galérer et à faire le tour de la ville, en pensant que dans ces moments là on échangerait bien le côté « roots » de la carte pour un bon GPS. D’ailleurs, on finit par se résoudre à utiliser l’application GPS d’un smartphone, quitte à douiller niveau forfait. Ouf ! C’est bon, on peut tracer la route.

Le roadbook du jour prévoit de la route très sympa jusqu’à la frontière croate. On emprunte d’abord des routes route de campagnes minuscules (et très mal indiquées) avant de se retrouver sur un petit col qui serpente en sous bois pour franchir une grosse colline. Si la route est bien visible sur la carte, dans la réalité elle se transforme au bout d’un moment en chemin de terre. Supermotard ! Malheureusement, tout le monde n’est pas forcément très à l’aise dans le gravier et cette portion nous ralentit pas mal. Une fois le goudron retrouvé, on enquille les kilomètres sur des routes super agréables et peu fréquentées, qui alternent le très sineux et le plus roulant dans un paysage très vallonné. Pour une fois, on n’est pas obligé de se battre pour faire des kilomètres et c’est reposant. Ca à l’air con de dire ça, mais s’enchaîner des cols toute la journée est épuisant car il faut rester très concentré et rouler vite pour faire une moyenne correcte. Là au contraire on se balade, il fait chaud, l’optimisme est retrouvé avec cette nouvelle moto, bref tout va bien. Au fur et à mesure que l’on progresse vers le Sud, le paysage se transforme et se fait de plus en plus méridional. On arrive à la frontière en milieu d’après-midi, après avoir effectué près de 50km sur la réserve avec la 660 en raison de l’absence de station-service sur cette portion ! Plus une goutte dans le réservoir, c’était Kevin qui ouvrait la route pendant que je collais à sa roue pour lui faire l’aspi et consommer le moins possible…

Puis vient l’épreuve de vérité : les douaniers vont-ils me laisser passer ? Roulement de tambour… Comme on s’y attendait, les douaniers n’en ont strictement rien à branler ! Ils se contentent de jeter un coup d’œil à ma pièce d’identité, sans même demander l’assurance ou la carte grise. Évidemment, aucun problème pour les trois autres non plus. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre Plitvicka Jezera (les Lacs de Plitvice), ce qui représente tout de même un bon bout de route alors que le soleil est déclinant.

Un petit col juste après la frontière nous donne un aperçu de ce que sont les routes Croates : adieu bitume lisse et grip correct, bonjour trous, bosses et rapiéçages ! Et encore, si celui-ci secoue sérieusement, au moins il accroche. Ca ne sera pas toujours le cas, comme peut en témoigner max qui manque de s’en mettre une en perdant l’avant sur une petite route en sous-bois. Le bitume ici bien lisse est traître car il dissimule une vraie patinoire. Je pense qu’on s’est tous fait des frayeurs ce jour-là, et malheureusement cette sensation d’absence de grip nous fera perdre la confiance pendant toute la partie Croate du voyage ! Cela dit, on continue notre route à travers les collines, le cadre est très agréable et il commence à faire moins chaud. Je cherche à prendre les petites routes que nous étions censés emprunter d’après le roadbook, mais on se rend vite compte que le réseau secondaire est difficilement praticable, voire inexistant. Après s’être retrouvés complètement enfoncés dans la pampa sur un minuscule chemin de terre qui était censé être une route, on décide de revenir sur les « axes principaux » (des routes de campagne normales quoi). De toute façon il faut qu’on roule si on veut arriver avant la nuit. D’ailleurs, elle va bientôt tomber. En fait, elle est tombée. Trop tard ! Allez, on arrive peu après l’obscurité complète, ce qui au regard de nos performances précédentes est déjà un exploit . 🙂
Nous trouvons sans difficulté notre petite auberge, qui est en fait une chambre d’hôtes chez l’habitant, comme il se pratique beaucoup  en Croatie. C’est honnêtement la meilleure façon de se loger à petit prix, après couchsurfing ! D’autant plus que la notre est très peu chère pour l’endroit (Plitvicka Jezera est un lieu extrêmement touristique et certains s’en mettent plein les fouilles en pratiquant des prix prohibitifs). Nos hôtes, assez âgés, ne parlent pas anglais, mais celui qu’on suppose être leur petit-fils oui (c’est une maison familiale). Ils sont très arrangeants et nous laissent parquer nos motos dans leur garage. Nous avons tout le rez-de-chaussée à notre disposition, soit deux chambres, une cuisine/salle à manger et une salle de bains. Pas mal ! La cuisine sort tout droit de la Yougoslavie des années 60 mais peu importe, ce soir c’est resto, l’occasion d’aller s’enfiler quelques Karlovačko et autres Ožujsko. Ce Roadtrip est définitivement placé sous le signe de la bière !

Une bonne nuit de sommeil plus tard, nous voilà prêt pour découvrir les fameux lacs de Plitvice. Afin de ne pas me perdre en explications hasardeuses, je vous renvoie à la page wikipédia du Parc national des Lacs de Plitvice, mais dite vous bien que la visite de ce site est une expérience inoubliable. C’est évidemment très fréquenté (environ un million de visiteurs par an), mais le charme du lieu n’en est pas vraiment dénaturé. Si d’aventure vous passez dans le coin, n’hésitez pas ! Et puisque quelques photos valent mieux qu’un long discours…

 

After our Slovenian, stage, it was time to reach our final destination: Croatia, or Hrvatska or for those who are not afraid to try the Slavic pronunciation! However, in Slovenia, some people were kind of doubtful. Tadej, the seller of the 660 SMC, warned us that he didn’t know if I would be able to get in the country, and the guy with whom I did the paper stuff to register the bike with export plate clearly advised me to give up:

« The bike is registered and insured throughout the Schengen area, but in Croatia I do not know how it will work, maybe they will not let you cross the border, and if something happens to you there you might be screwed. You already had an accident, it would be foolish to continue to Croatia. « 

Yeah but I’ve never been very smart anyway, so towards Croatia I will ride anyway, buddy! And we’ll see what the border customs think of my beautiful yellow export plate…

Late check-out (for once) and an attempt to quickly get out of Ljubljana… which fails miserably. There is no way to take the expected direction on the map without ending up on the highway, for which you need a special sticker that obviously nobody bought. So we are desperately trying for about one hour, riding all around the city, thinking that in those moments we would rather give up the oldschool map for a good GPS. Actually, we finally decide to use a smartphone GPS app’ despite the fact that it’s gonna cost a lot to use it abroad. Phew! Finally it’s okay, we can hit the road.

According to the roadbook we should enjoy very nice roads to the Croatian border. We ride first on tiny (and very poorly indicated) countryside roads before ending up in a small pass that winds through the woods to get through a big hill. If the road is clearly visible on the map, in reality it becomes at some point a dirt road. Yeah, Supermoto! Unfortunately, everyone is not necessarily very comfortable with the gravel portion and this slows us down. Once we get back on the tarmac we can ride long distances more efficiently, on super nice roads with little traffic, were very curvey parts alternate with straight bits in a very hilly landscape. For once, we don’t have to struggle for miles. It sounds stupid to say so, but ride passes all day is exhausting because you have to stay very focused and ride fast to make a decent average speed. Here we can chill-out a bit, it’s hot, optimism is up with this new bike, and anything goes. As we move towards the South, the landscape changes and becomes more southern. We get to the border in mid-afternoon, after completing nearly 50km on reserve with the 660 because of the lack of service station on this section! Not a single drop left in the tank, Kevin opened the road while I was sticking to his wheel in order to burn the least possible …

Then comes the moment of truth: will they let me through? Drumroll … As expected, customs don’t give a fuck! They just take a look at my ID, without even asking for the insurance or bike ID. Obviously, no problem for the other three either. We just have to head towards Plitvicka Jezera (Plitvice Lakes), which is still a long run, while the sun is declining.

A small hill just over the border gives us a glimpse of what Croation roads are: farewell smooth tarmac decent grip, hello holes, bumps and patches! And yet, if this one seriously shakes us, at least there is some grip. It will not always be the case, as Max can  testify when he almost crashes by losing the front wheel on a small road through the woods. Smooth bitumen here is treacherous because it hides a real ice rink. I think we all got a scare that day, and unfortunately this feeling of lack of grip will make us lose confidence throughout the whole Croatian part of the trip! This being said, we continue our journey through the hills, the setting is very nice and it’s getting cooler. I try to take the back roads we were supposed to ride according to the roadbook, but soon we realize that this « secondary » network is really bad or nonexistent. Finding ourselves completely embedded in the bush on a tiny dirt trail that was supposed to be a road, we decided to go back to the « main lines » (i.e. normal countryside roads). Anyway we have to ride a lot if we want to arrive before nightfall. Moreover, night will soon fall. Actually, it fell. Too late! Come on, we arrived shortly after the darkness, which in the light of our past performances is already an achievement. 🙂
We find without difficulty our small hostel, which is actually a guest room, as it is very often the case in Croatia. This is honestly the best way to get cheap accomodation, after couchsurfing! Especially since ours is very cheap for the location (Plitvicka Jezera is an extremely touristic place). Our hosts, fairly old, do not speak English, but the guy we suppose to be their grandson does (this is a family home). They are very nice and let us park our bikes in their garage. We have the entire ground floor at our disposal, two bedrooms, a kitchen / dining room and a bathroom. Not bad! The kitchen comes straight from the Yugoslavian 60’s but it doesn’t matter, tonight we dine at the restaurant and enjoy a few Karlovačko and Ozujsko beers. This Roadtrip is definitely under the sign of beer!

A good night’s sleep later, we’re ready to explore the famous Plitvice Lakes. I don’t want to confuse you with dizzy explanations so I send you to the Wikipedia page. But remember that visiting this place is an unforgettable experience. It is obviously quite crowded (about a million visitors per year), but it doesn’t really kill the charm of the place. If by any chance you’re around, do not hesitate! And since some pictures are worth a thousand words …

 

Magnifique, n’est-ce pas ? Restez connectés pour la suite, il y a encore de la route ! 😉

Breathtaking, isn’t it? Stay tuned for what’s next ’cause there is still a long distance to go !

Ljubljana pt.2 (photos)

Publié: septembre 21, 2012 dans Divers

Parce que les photos du précédent article ne rendent pas vraiment justice au charme de la ville, mais aussi parce que ma connexion est trop lente pour éditer rapidement les posts, voici encore quelques images de la capitale slovène.

Because the previous post’s pictures don’t do justice to the city, and also because my connexion is too slow to quickly edit it, I make a new one to show you some more pictures of Ljubljana.

 

Shoes?

Hidin’ behind the tree, checkin’ out the girls

On the roof

Shoes, definitely!

Promis, la prochaine fois ça parle moto !

Next one will be about ridin’, I promise!

Ljubljana

Publié: septembre 17, 2012 dans Divers

Désolé pour le long silence, nous sommes enfin parvenus à rentrer chez nous après multiples déboires et changements de programme, et nous avons maintenant un peu de temps pour reprendre le fil des évènements avec vous. Enjoy !

Sorry for not giving news, but we finally managed to go back home after many adventures, problems, changes in the program, and now we have some time to get back to this blog and continue the report where we stopped. Enjoy!

 

 

Après avoir trouvé une nouvelle moto, nous étions prêts à continuer l’aventure. Cependant, notre arrêt forcé a Bormio a amputé notre programme de 4 précieux jours et il devenait donc impossible de se conformer au plan initial. Après concertation nous avons décidé de supprimer la partie « Sud » du trajet, c’est à dire le retour par la côte méditerranéenne, ce qui nous a obligé à faire un croix sur Venise (bof, pas très grave), les Cinqe Terre (déjà plus douloureux), la route des Alpes, le col de Turini etc. Cette décision a été en grande partie motivée par le fait que personne n’a gardé un très bon souvenir de l’expérience italienne : prix élevés (surtout pour l’essence), gens pas toujours aimables et ne parlant pas anglais, lutte quotidienne pour trouver une chambre d’hôtel à moins de 50€, et surtout un bon gros crash qui laisse un arrière-goût amer dans la bouche. Malgré les routes magnifiques du coin, on préfèrera repasser par la Slovénie, l’Autriche et la Suisse au retour afin de gagner du temps, quitte a revoir les mêmes paysages qu’à l’aller.

En attendant, the show must go on ! Nous partons donc pour Ljubljana dans l’optique d’y passer de nuit, réservant une journée pour découvrir la ville. Coup de chance, Saša, la soeur ainée de Maja, y est depuis quelque jours pour préparer ses examens à l’université et se propose de nous héberger dans sa résidence universitaire. Le gratuit, on aime bien (surtout après les hôtels de Bormio), et on accepte avec joie la proposition. Le temps de changer quelques plaquettes de freins et surtout de faire la vidange de la 660 SMC nouvellement acquise, et nous voilà de nouveau en retard, prouvant notre efficacité légendaire à la famille de Maja qui commence à se poser des questions en voyant la nuit tomber… Maja en profite d’ailleurs pour se trouver un coin de selle derrière Kevin et décide de partir avec nous à Ljubljana. Vu qu’il fait déjà nuit, je décide de laisser tomber l’itinéraire sympa que j’avais préparé et qui passait notamment par Bohinj, pour tailler droit vers la capitale. Dommage, mais ça sera suffisant pour me permettre de constater l’efficacité du phare de la SMC : codes ou pleins phares, c’est tout pareil, on n’y voit rien !

Once we found the new bike, we were ready to continue the adventure. However, our forced stay in Bormio has taken four precious days from our program and it became impossible to comply with the original plan. After consultation we decided to remove the « South » route, ie the return on the Mediterranean coast, according to which we had to go through Venice (hum, no big deal), the Cinqe Terre (more painful to give up), the Route des Grandes Alpes, the Col de Turini etc… This decision was largely motivated by the fact that nobody had very good memories of the Italian experience: high prices (especially gasoline), not always friendly people, who of course do not speak English, daily struggle to find a hotel room for less than 50 €, and above all a great big crash that left kind of a bitter aftertaste. Despite the beautiful roads in the area, we’ve decided to go through Slovenia, Austria and Switzerland on the way back in order to save time, even if that also means going through the same landscapes.

In the meantime, the show must go on! So we head towards Ljubljana to spend the night there, take a resting day and explore the city. Luckily, Saša, Maja’s elder sister, is in Ljubljana for a couple of days to prepare for her exams at the university and offers to host us in her dormitory. Free is good (especially after hotels Bormio), and we happily accept the offer. Before that, we take the time to change some brake pads and do the oil change of the newly acquired 660 SMC, and of course we’re late again, proving our legendary efficiency to Maja’s family who starts to wonder what we’re really planning to do as they see the night falling … Maja takes this opportunity to find a tiny place on Kevin’s seat and decides to go with us to Ljubljana. Since it’s already dark, I decide to drop the nice route I had prepared and to ride straight to the capital city. Too bad, but it will be enough for me to test my new bike’s headlights: no matter on what position the button is, it’s all the same, I can’t see anything!

 

A deux sur la SMC de Cyrille pour aller voir la 660 au Sud du pays… Il a pas fait semblant !

Hello sweetie 🙂

Petite vidange post-achat pour mécanique délicate

« Du coup le roadbook on le met où ? » « T’inquiète ça fait ! »

Arrivés à Ljubljana, nous trouvons rapidement la résidence et parquons les motos en sûreté dans le local à vélos. Saša a arrangé le truc, deux d’entre nous peuvent dormir dans sa chambre et les deux autres chez des amis à elle. La résidence est vraiment oldschool, sans doute à peine rénovée depuis l’époque de la Yougoslavie, mais il y a toilettes et douches donc pas de quoi se plaindre. Un rapide Kebab plus tard, nous voilà partis pour tester l’ambiance du vendredi soir dans quelques endroits branchés de la capitale avec Maja comme guide avisé. Ca se finit au club Cirkus (ambiance pseudo-hype avec une entrée spéciale VIP et sans doute beaucoup de nouveaux-riches, de notre côté on est rentrés sans problème habillés comme des pouilleux), très bonne soirée ou Kevin a frôlé la mort en éclaboussant les gros bras dans les toilettes et où Cyrille a honteusement volé les éprouvettes de Jagermeister (« ça le ferait trop en récupérateur d’huile ! »). La suite fut en revanche moins fun pour certains dans la mesure ou certains ont du passer leur courte nuit dans les couloirs de la résidence, leur hôte ayant fermé sa porte à clé…

Once in Ljubljana, we quickly find the residence and park bikes safely in the bike shed. Saša arranged the whole thing, two of us can sleep in her room and the other two with friends of hers. The residence is really oldschool, barely renovated since the time of Yugoslavia, but there are toilets and showers so we don’t complain. A quick Kebab later, we are going out to enjoy Ljubljana’s friday night atmosphere guided by Maja.We end up at the club Cirkus (pseudo-hype atmosphere with a special VIP entrance, for our part we got back smoothly dressed as lousy). It’s a nice party where Kevin almost died after splashing the big guys in the toilet and Cyril shamefully stole Jagermeister epruvets (« Tt would be so badass as oil recuperator! »). What followed was however less fun for some of us as they had to spend their short night in the corridors of the dorm, because their host had closed the door …

 

Cirkus

Le parking parfait !

Le lendemain nous sommes rejoints par Barbara, une amie Slovène qui a fait le déplacement juste pour nous, et nous prenons la journée  pour nous balader et visiter un peu la ville. Ljubljana est une petite ville, ce qui est plutôt un avantage pour nous car on peut voir l’essentiel en peu de temps, mais c’est une ville charmante, surtout le soir au bord de la rivière.

The day after we are joined by Barbara, a Slovenian friend who made ​​the journey just for us, and we take the day to chill-out and do some sightseeing. Ljubljana is a small city, which is quite an advantage for us because we can see most of it in a short time. But it is also a lovely city, especially at night along the river.

Un petit resto au nom sympa…

…et ses toilettes accueillantes.

On recommande, même si la Slovénie fourmille d’endroits bien plus intéressants que sa capitale. Prochaine étape : la Croatie !

A suivre…

We recommand it, although Slovenia is full of places much more interesting than its capital city. Next step: Croatia!

To be continued…

Info vidéos

Publié: août 20, 2012 dans Divers

Afin de faire un peu le point sur les vidéos, voici quelques informations importantes :

– Il nous est clairement impossible de réaliser des montages un tant soit peu élaborés pendant le trip, car nous passons le plus clair de notre temps à rouler. Les étapes sont longues, nous nous arrêtons peu et nous profitons de nos moments « libres » pour nous reposer et pour visiter, car après tout c’est aussi nos vacances ! Or réaliser des montages prends énormément de temps, tout comme trier les vidéos prises chaque jour par 4 GoPro différentes.

– C’est pourquoi nous prévoyons de faire ces montages après le voyage. Nous essayons toutefois de poster quelques vidéos « raw » non traitées de moments marquants du voyage, mais même cela demande du temps. Par ailleurs, l’accident nous a beaucoup retardés et nous avons dû raccourcir le programme avec des pauses encore plus courtes dans les endroits où nous nous arrêtons. Nous essayerons toutefois de poster plus de vidéos « raw » dans les jours qui viennent. Merci de votre compréhension.
En attendant, à voir ou à revoir :
Le trailer

L’ épisode 1 (prologue)

Les extraits de la première journée

 

Enjoy !

 

On the road again!

Publié: août 17, 2012 dans Divers

C’est officiel, l’aventure continue ! Nous avons finalement réussi à trouver une moto en Slovénie et nous nous apprêtons à rejoindre Ljubljana. Mais avant d’en dire plus, ayons une pensée émue pour la défunte XTX dont l’enterrement symbolique s’est déroulé au virage 26 de la face Est du Stelvio, à l’endroit-même de sa mort. Elle avait alors 62 000 km. R.I.P

It’s official, the trip continues! We finally managed to find a bike in Slovenia and we are about to reach Ljubljana. But before I say more, let us spare a thought for the deceased XTX whose symbolic funeral was held at turn 26 on the east side of the Stelvio, the very place of its death. Its mileage was then 62 000 km. R.I.P

Retour au présent : on a trouvé une moto ! Et pas n’importe quoi : une véritable Kicke Ta Merde (aka KTM) 660 SMC, édition limitée avec train avant de 450 SMR d’origine. Nous avons contacté le vendeur avant-hier et Cyrille et moi sommes allés voir la moto hier. Le vendeur a été extrêmement sympa (je sais qu’il lira cet article donc j’en profite pour le remercier encore une fois), car il a bien voulu prendre le temps de m’emmener à Ljubljana pour faire tous les papiers nécessaires à l’obtention d’une immatriculation pour un véhicule destiné à l’exportation. J’ai fait toutes les formalités pendant que Cyrille repartait direction l’Autriche afin de faire débrider sa 690, puis je suis reparti sur la moto sous une pluie battante après avoir appris toutes les subtilités du démarrage au kick.

Arrivé trempé, crevé et frigorifié à Kranjska Gora, mais néanmoins super heureux ! C’est reparti !

Back to the present: We found a motorcycle! A KTM 660 SMC, limited edition with brakes and fork fromthe 450 SMR . We contacted the seller the day before yesterday and Cyril and I went to see the bike yesterday. The seller was very nice (I know he will read this article so I take this opportunity to thank him once again) because he took take the time to take me to Ljubljana in order to do all the necessary papers for obtaining a license for a vehicle to be exported. I did all that while Cyril headed towards Austria in order to unleash its 690, then I went back to Kranjska Gora on my new bike under a heavy rain and after learning the subtleties of kick-start.

I arrived soaked, exhausted and chilled in Kranjska Gora, but still super happy! Here we go again!

Never give up

Publié: août 15, 2012 dans Divers

Nous disions dans le précédent article que la suite du roadtrip était compromise… Mais pas question pour nous d’abandonner si facilement! Après avoir passé 2 jours à Bormio sans réussir à trouver de nouvelle moto, nous avons décidé de quitter l’Italie et de progresser vers notre destination. Plusieurs raisons à cela : l’Italie du Nord est très chère et nous devions payer hôtel et restaurant tous les jours, nous étions isolés dans la montagne loin des grandes villes, les gens n’étaient pas particulièrement sympas ni accueillants, et impossible de trouver un vendeur qui parle un minimum d’anglais pour acheter une moto.

Nous avons donc décidé d’aller en Slovénie à quatre personnes sur trois supermotards ! Impossible n’est pas Français…  Il a fallu répartir les bagages supplémentaires sur les motos et Max m’a pris comme passager. Ca n’était pas une mince affaire, et le sac que j’avais fixé derrière moi a cramé deux fois à cause du silencieux Akra trop proche. Un jean a même été carbonisé à l’intérieur ! Après avoir essayé sans succès différents systèmes de fixations, je me suis résolu à prendre le sac sur mon dos. Nous avons roulé environ 450km chargés à bloc et nous sommes arrivés à Kranjska Gora, à la frontière avec l’Autriche. Nous sommes hébergés par Maja et sa famille, des gens absolument incroyables que nous avons contactés par l’intermédiaire de couchsurfing. Nous sommes confortablement installés dans leur grande maison totalement gratuitement, ils sont extrêmement accueillants et chaleureux, toujours aux petits soins pour nous quoiqu’on fasse. Le coin est paradisiaque, au milieu des montagnes et rivières,alors que Ljubljana n’est qu’à une heure de route. Cyrille va faire débrider sa moto en Autriche jeudi tandis que de mon côté je cherche toujours une moto qui me permettra de continuer l’aventure. On vous en dit plus dès que les choses bougent !

We said in the previous article that the trip was compromised… But it was out of question for us to give up so easily! After spending two days in Bormio but failing to find a new bike, we decided to leave Italy and move toward our final destination. Several reasons for that : Northern Italy is very expensive and we had to pay hotel and restaurant every day, we were isolated in the mountains far away from big cities, people were not particularly friendly nor welcoming, and in our quest for a new bike we could not find a seller who spoke a little bit of English.

So we decided to go to Slovenia as four people on three supermoto! Impossible is not French … We had to share the extra luggage on the bikes and Max took me as a passenger. It was not a piece of cake, and the bag that I had fastened behind me burnt twice because of the Akra muffler. Jeans were even charred on the inside! After trying unsuccessfully various fastening systems, I had no choice but to take the huge bag on my back. We drove about 450km loaded to the limit and we arrived in Kranjska Gora,next to the border with Austria. We are hosted by Maja and her family, absolutely amazing people we contacted via couchsurfing. We are comfor enjoying their big house for free, they are extremely nice and welcoming, always trying to take care of everything and making sure we have all what we need. The place is like a little paradise, surrounded by mountains and rivers, while Ljubljana is only an hour’s drive away. Cyrille is going to unleash his motorcycle’s engine on Thursday in Austria while on my side I am still looking for a bike that will allow me to continue the adventure. We will keep you informed as soon as things are moving!

 

 

Qui a dit qu’une SMC n’était pas faite pour voyager ?

Sac brûlé par le silencieux et sangle improvisée

 

Comme dit Gérald, ça va casquer à la sortie !

Ca rentre dans le sac, tu crois ?

Kamehameha ! Maja en tenue de super saiyen

 

Ca passait, c’était beau…

Publié: août 12, 2012 dans Divers

Désolé pour le peu d’informations que nous avons communiquées jusqu’ici, mais le roadtrip a pris d’emblée une tournure assez extrême.  Annonçons la couleur tout de suite : Nico s’est planté avec la XTX et la moto est pliée. Le pilote n’a heureusement presque rien, mais la suite des évènement est pour le moins incertaine… Revenons donc sur ces quelques jours très mouvementés.

Sorry for the little information we have provided so far, but the events took a rather extreme turn. Let’s reveal the bad news right away: Nico crashed with the XTX and the bike is destroyed. Fortunately the rider has almost nothing, but what’s next is really uncertain… So back on these few hectic days.

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Avec 2 vidanges à effectuer avant le départ (la XTX et la SMC de Cyrille), il s’agissait d’être efficace. Loupé ! Même si on a laissé tomber le jeu de soupapes sur la XT pour gagner du temps, on n’est partis qu’à 17h au lieu de 13h, et on était censés arriver à l’auberge de Brienz à 18h. Mission impossible donc, et on a pris le temps de s’enfiler quelques routes à virages françaises (vers la route de Chatel) puis suisses (dans le Valais et le canton de Berne). Entre petits cols très escarpés où les supermot’ font merveille et portions roulantes avec de grandes courbes rapides sur bitume nickel (vidéos à venir !), cette première journée était vraiment prometteuse malgré l’heure de départ tardive. Malheureusement, en arrivant à 21h30 à l’auberge de jeunesse, nous avons trouvé ce mot collé sur la porte :

With two oil changes to be made before departure (the XTX and Cyrille’s SMC), we had to be efficient. Missed! Even if we dropped the valves check on the XT to save some time, we left Geneva around 17 instead of 13, and we were supposed to reach the hostel in Brienz before 18… Mission Impossible.  We took the time to enjoy some curvey roads, French ones (towards the road of Chatel) and Swiss ones (in the Valais and the canton of Bern). Between small passes, very steep and narrow where supermotos work wonders, and faster roads with large corners and perfect surface (videos to come!), this first day was really promising despite the late departure. Unfortunately, arriving at 9:30 p.m. at the hostel, we found that sheet stuck on the door:

On avait pourtant réservé pour la nuit du 8 août, et on n’a reçu aucune information à propos de ces travaux… Pas très classe. Il fait donc nuit depuis un moment et nous sommes à Brienz sans aucun toit pour la nuit… Après plusieurs tentatives infructueuses, nous finissons par trouver une autre auberge de jeunesse avec des chambres libres à Interlaken, ville de taille moyenne la plus proche (Balmers herberge, que nous recommandons chaudement !).

And yet we had booked for the night of August 8, and we did not received any information about these works … Not really classy. So night had fallen for some time and we were in Brienz with nowhere to sleep… After several unsuccessful attempts, we eventually found another hostel with free rooms in Interlaken, nearest medium-sized city  (Balmers Herberge, which we highly recommend!).

Une douche, une pizza et une courte de nuit de sommeil plus tard, nous voilà en train de préparer le roadbook du jour et de coller les stickers de nos partenaires sur les motos.

A shower, a pizza, a short night’s sleep later and we are preparing the road book of the day and sticking the stickers of our partners on the bikes.

Roadbook homemade, mais très pratique !

Un XTX carrément racing

Nous voilà donc partis pour une boucle empruntant les cols de Grimsel, Furka, Gotthard, Susten, Naufen, Novena, avant de tailler la route pour Disentis par le col de l’Oberalp. Sauf que… On a perdu la carte et on ne peut se guider qu’au roadbook, sans pouvoir se repérer. Ce qui devait arriver arriva et on s’est perdus de nombreuses fois. On a finalement réussi à faire tous les cols prévus, mais pas du tout l’ordre qui avait été planifié ! Et on s’est encore perdu sur la route de Disentis, faisant un détour d’une centaine de kilomètres, ce qui nous a amené à faire l’Oberalp de nuit et à arriver à Disentis à une heure du matin… Une journée assez hardcore donc, avec plus de 13h (!) de roulage intense sur des cols magnifiques mais épuisants tant au niveau mental que physique. Les vidéos à venir rendront compte de cette expérience unique, mais on peut déjà vous montrer quelques photos des quelques endroits où nous nous sommes arrêtés.

We went for a ride through Grimsel, Furka, Gotthard, Susten Naufen Novena passes, before heading towards Disentis through the Oberalp pass. But… We forgot the map and we got lost many times. In the end we did all the passes we planned, but in a totally different order! And we got lost again on the road to Disentis. It was truly a hardore day as we rode intensively for more than 13 hours on wonderful but exhausting passes.  We can already show you some pictures of a few places were we stopped by.

Le lac de Brienz et ses eaux turquoises

Sur le barrage du Grimselpass

Au sommet du Grimsel, avec vue sur la montée du Furka en arrière plan

En haut du col de Furka, Cyrille me dit que sa bécane à un problème : « Tu me déposes à l’accélération, c’est pas possible je dois être en bridé en 34 ! » Effectivement, un XT qui dépose une SMC, il y a un problème… En bas du col, il décide d’essayer la SMC de Kevin. Verdict : la différence est radicale (« Comment ça chie, ce truc ! »). Max essaye la SMC de Cyrille pour confirmer et conclue lui aussi que la moto est bridée en 34ch. Depuis le début, Cyrille se plaignait que sa moto n’avançait pas, qu’elle tirait trop long et qu’il devait trouver un pignon de 15 pour lui redonner un peu de pêche… En fait, le problème venait d’ailleurs. Il faut donc trouver un concess’ KTM pour reprogrammer la cartographie d’injection. En attendant, on a de la route a faire.

At the top of the Furka Pass, Cyril tells me his bike has a problem: « I am being lagged behind you during acceleration, it’s impossible, my bike must be in 34hp! (french law limits motorcyles’ power to 34hp when you are under 21) » Indeed, a XTX that is faster than a KTM SMC, there must be a problem … At the end of the pass, he decided to try Kevin’s SMC. Verdict: the difference is radical (« F***, this thing is fast! »). Max tried Cyrille’s SMC to confirm and also concluded that the bike has been limited to 34hp. From the beginning, Cyrille has been complaining about his bike being slow, that the transmission was too long and needed a 15″ sprocket to get a little strength… In fact, the problem was somewhere else. Now we must find a KTM dealer to reprogram the injection mapping. But before that, we had to take the long road to Disentis.

L’Oberalp de jour ? Trop facile… De nuit et dans le brouillard, là y a du challenge !

Encore une nuit très courte et on repart direction Brunico, sauf que cette fois, on n’arrivera pas à bon port… Vu la distance à parcourir, on se résout à raccourcir le trajet et à manquer le col de San Bernardino, pourtant décrit comme l’un des 7 plus beaux du monde. On se fait quand même le col de Julier et quelques autres.

Once again we had a very short sleep before we left Disentis for Brunico, but this time we never reached our destination… Given the distance, we decided to shorten the journey  and missed the San Bernardino Pass, though described as one of the seven most beautiful roads in the world. We still did the Julier Pass and few others.

Le lac du Julierpass

Au sommet du Julierpass

Ensuite, on s’est attaqué au gros morceau du jour : le Stelvio. On savait que ça serait quelque chose d’exceptionnel, mais pas à ce point. La montée côté Ouest est tout simplement dantesque : bitume parfait, virages serrés et très rapprochés, épingles non-stop, et surtout visibilité au top. Autrement dit, le terrain de jeu idéal pour le supermotard. Sur n’importe quel autre type de moto, il faudrait vraiment se sortir les doigts du c** pour suivre le rythme ! De l’avis de tous, c’est la meilleure route sur laquelle on ait jamais roulé. Freinages tardifs, glisses, wheel et raclage de câle-pieds à gogo, un kiff total, avec néanmoins une pointe de frustration pour Cyrille et ses 34 chevaux qui se font déposer à la sortie des épingles. Petite pause en haut du col pour prendre des photos :

Then we tackled the big thing of the day: the Stelvio. We knew it would be something special, but not this much. The ascent on the west side is simply outstanding: perfect surface, tight and very close turns, countless hairpins, and above all perfect visibility. In other words, the ideal playground for supermoto. On any other kind of motorcycle you would really have to go f****** nuts to keep up! In everybody’s opinion, this was the best road on which we have ever driven. Late braking, slides, wheelies, footpegs scrapping… Simply amazing, but there was still a hint of frustration for Cyrille and his 34hp that were beeing lagged behind when coming out of the hairpins. Short break at the top to take pictures:

It’s all about riding a KTM bike…

Euh… On les colle où, les stickers ?

On entame alors la descente « tranquillement » car le bitume est beaucoup moins bon, la pente très raide et les virages une succession d’épingles sans fin avec de grandes lignes droites au milieu. Surtout, la route est extrêmement étroite, au point que les voitures ne peuvent pas se croiser dans les virages, et le fond presque à l’arrêt dans les lignes droites ; et pour corser le tout, on est à flanc de ravin du début à la fin (pour avoir une idée du ravin, il faut savoir que le sommet du col est quand même à 2800m).

Tranquillement donc, jusqu’à ce que Cyrille, frustré de la montée, décide de faire parler la poudre dans la descente où le manque de puissance est moins handicapant. Il passe tout le monde comme un goret et décide d’ouvrir la route à sa façon. Sa façon, c’est un peu du style « poignée dans le coin dès le milieu de l’épingle, pas plus vite qu’à fond dans la ligne droite, freinage de trappeur quand l’épingle est à 20m et trois rapports en moins d’un coup ». Je décide de suivre, mais avec le poids de la XTX et le freinage carrément obsolète en comparaison des SMC, ça devient carrément du sport. Tout ça sur une route  qu’on ne connait même pas, c’était de moins en moins raisonnable. Au bout d’un moment, je sens ma pédale de frein devenir toute molle. Rien de très surprenant, car l’absence de durite aviation à l’arrière rend le freinage peu endurant si on le sollicite trop. En descente et avec le poids des bagages, ça m’était déjà arrivé deux fois auparavant. Je décide de rendre la main car il est trop dangereux de suivre ce rythme avec le seul frein avant, et je laisse les autres me dépasser. Je continue donc la descente prudemment, en attendant que mon frein arrière refroidisse. Mais il faut croire que ça n’était pas suffisant, car après quelques épingles je sens mon levier de frein faiblir lui aussi… Et à l’épingle suivante, plus rien.

En plein descente bien raide, alors que j’amorce mon freinage pour aborder le virage, mon levier vient toucher la poignée comme si elle avait traversé un flan à la vanille. Paniqué, je teste le frein arrière, rien non plus, les deux en même temps, rien de rien et j’arrive déjà à pleine vitesse dans l’épingle. Face à moi, un muret et légèrement à gauche un petit talus en terre. Comme le talus, avec la vitesse, me ferait faire un beau plongeon dans le ravin, je choisis le muret.

« Eh merde… »

Bam, ça tape très fort et je vole au dessus sans rien comprendre, je sais juste que le choc a été violent, mais j’atterris vite dans un petit arbre après une sorte de salto vrillé. J’ai mal à la jambe, j’ai peur qu’elle soit cassée et j’ai immédiatement un sentiment de déception en pensant que c’est certainement la fin du trip. Après quelques minutes, voyant que personne ne passe, j’essaye de me relever. Je constate qu’a priori je n’ai rien de cassé, juste une douleur au pied, au genou et à la main droite. Je m’assied sur le muret alors que des motards hongrois qu’on avait dépassés au début de la descente s’arrêtent pour m’aider. Il me donnent un antidouleur, désinfectent les petites blessures que j’ai à la main droite et l’un deux file chercher les autres qui m’attendaient sûrement en bas. Ces derniers reviennent et les Hongrois repartent, on fait le point sur la situation et comme il est évident qu’on ne pourra atteindre Brunico ce soir, on décide d’appeler l’assistance.

Then we started the ride the west side (downhill) « quietly » because the surface is much worse and the slope very steep. Turns are just a series of endless hairpins with long straights in the middle. Above all, the road is extremely narrow so the cars can not cross in the turns, and they do it with difficulty in the straights. On top of that, there is a huge gap on the side of the road from the beginning till the end (to get an idea of ​​the gap, one must know that the top culminates at 2800m).

So we were riding « quietly », until Cyrille, frustrated from the uphill part, decided to tackle more seriously the downhill part, where the lack of power is less disabling. He passed everyone and decided to open the road in his own way. His way is something like « full gas already from the middle of the hairpin, going as fast as you can in the straights , braking like a gorilla when the hairpin is only 20m away and kicking three gears down at once.  » I decided to follow, but given the weight of the XTX and the obsolete brakes in comparison with SMC, it became immediately tough. All this, on a road that we had never ridden before, was becoming less and less reasonable. After a while I felt my brake pedal becoming limp. Nothing very surprising, because the absence of braided hose at the rear makes the braking not really enduring if you request too much. I decided to stop « chasing » him because it was too dangerous to keep up with the front brake only, and I let the others overtake. I continued the descent cautiously, waiting for my rear brake to cool down. But that was surely not enough, because after a few hairpins I felt my brake lever getting weaker … And when the next  hairpin came, nothing happened.

In the very steep slope, when I started to brake before the turn, my lever touched the throttle as if it had crossed nothing more than a vanilla custard. Panicked, I tested the rear brake but nothing happened either, then both brakes at the same time but still nothing was working and I was already coming at full speed in the hairpin. Ahead of me was a low wall and slightly to the left a small bump. As the bump would make me jump right in the gap, I chose the wall.

« Oh shit … »

Bam, it shakes hard and I fly over the bike without understanding anything, I just know that the shock was violent, but I land quickly in a small tree after a kind of twisted somersault. I have a bad leg, I’m afraid it is broken and I have immediately a feeling of disappointment thinking that this is certainly the end of the trip. After a few minutes, seeing that no one comes, I try to get up. I note that I have probably nothing broken, just a pain in the foot, knee and right hand. I sit on the wall while Hungarian bikers stop to help me. They give me some medication, disinfect the small wounds that I have and one of them goes looking for Cyrille, Kevin and Max. They come back and the Hungarians leave, we discuss the situation and as it is obvious that we can’t reach Brunico tonight we decide to call the assitance.

Les gars, je suis vivant !

Ce coup-ci, je freine pas !

Vue depuis l’endroit où j’ai atterri : on pourrait presque y faire la sieste…

Une fourche qui tire un peu la gueule

Ils le disaient bien dans la pub : Insane Parts Energy drink, la boisson qui fait mal !

Il y a pire endroit pour se planter…

La dépanneuse arrive de nuit vers 21h30 et son chauffeur ne parle pas un mot de français ni d’anglais, mais on se débrouille. Il ramène la moto à Bormio, donc côté Ouest, ce qui impose aux autre de se farcir à nouveau le col, de nuit  cette fois. Après de multiples galères pour trouver un hotel/auberge de jeunesse, et avec l’aide d’autochtones sympas, on finit par se trouver un logement pour la nuit. Et pour l’instant, la suite du roadtrip est fortement compromise. Mais toutes les options sont ouvertes et nous sommes actuellement à la recherche d’une moto en Italie qui nous permettrait de continuer le voyage…

The tow truck arrived around 21:30 at night and the driver did not speak a word of French nor English, but we dealt with it. He brought back the bike in Bormio, on the west side of the pass, which required the others to ride the whole pass again by night. With the help of friendly locals, we ended up finding a hotel for the night. For now, we don’t really if we will be able to go on. But all options are open and we are currently looking for a motorcycle in Italy that would allow us to continue the journey…

Jour J : Prêts à partir, ou pas…

Publié: août 8, 2012 dans Divers

Ca y est, le jour J est enfin arrivé et nous devrions être dans les starting-blocks, fin prêts pour le grand départ. « Devrions », car la réalité est un tout petit peu différente… Le trip n’a pas encore commencé que nous avons déjà eu notre lot de galères et d’histoires pas possibles. Ca méritait bien un article !

Finally! D-Day has come and we should be in the starting-blocks, ready for the great ride. We « should », because reality is a little bit different… The trip hasn’t started yet and we already had many problems and funny stories to tell. This definitely deserved an article!

Tout d’abord, Cyrille et Kévin se sont rejoints il y a 4 jours à L’Alpe d’Huez pour le championnat de France et d’Italie de Supermotard. Mais en redescendant le Col de la Madeleine, Kevin a glissé sur du gravillon et s’est fêlé le pouce en tombant. Ca ne l’a pas découragé pour autant et il a appliqué les grands principes suédois que nous ont enseignés les SuperRetards :

First of all, Cyrille and Kevin met 4 days ago at the Alpe d’Huez race for the French and Italian supermoto championship. But when riding down the Madeleine pass, Kevin slipped on some gravel and broke his left thumb. This was not enough to discourage him and he just listened to the wise Swedish sayings SuperRetards taught us:

 

Après sa chute, il s’est fait livrer son pneu arrière par Cyrille en mode tortue ninja !

After his crash, he got his new rear tyre from Cyrille aka Teenage Mutant Turtle 8

Samedi, Max et Nico ont rejoint l’équipe en arrivant de nuit en haut du Col de la Faucille, où Cyrille et Kevin les attendaient dans le froid depuis un bon moment (hé oui, c’est l’été mais en montagne les nuits sont fraîches !). C’est là qu’en repartant direction Genève, Kevin glisse à nouveau après avoir fait 10m (pneus froids) et se fait une entorse à l’autre pouce ! Incroyable mais vrai…

Le voici donc dans un magasin de jardinage à la recherche d’un gant approprié pour sa main gauche résinée.

On Saturday Max and Nico joined the team, reaching the Faucille pass by night, where Cyrille and Kevin were waiting for them in the cold. But when we headed towards Geneva, Kevin slipped again after riding for about 10m (cold tyres) and twisted his other thumb ! Unbelievable but true…

He found himself in a gardening store, looking for a glove big enough to fit his left hand.

Le lendemain, Nico et Cyrille partent en quête d’huile motorex pour vidanger la SMC. Mais sur le chemin du retour, Nico casse sa chaîne qui était déjà passablement ruinée… Par chance ils réussissent à récupérer une chaîne chez le concessionnaire Yamaha du coin. Enfin, « par chance », tout est relatif : prix de la chaîne et main d’oeuvre = plus de 200 francs suisses, vaseline non fournie !
Retour ensuite à Genève avant de repartir tous ensemble un pneu autour de la taille direction Annecy, pour faire changer les pneus chez le MGT.

The day after, Nico and Cyrille went to a KTM dealer in order to buy Motorex oil for the KTM SMC. Unfortunately, on the way back Nico broke his chain… Luckily they were able to buy a new one at the local Yamaha dealer. Well, « luckily » is a strong word : price of the chain and labour = 200+ Swiss Francs, vaseline not included !

Then we went back to Geneva before leaving again with tyres around our waist towards Annecy, in order to change tyres at the MGT.

 

Entre style et ridicule, la frontière est parfois floue…

The border between style and ridicule may be really thin…

 

Changement de pneus et réparation oldschool de la pédale de frein de Kevin à base de tige filetée et papillons.

Tyre change and oldschool fixing of Kevin’s brake pedal.

 

En travaillant « efficacement », on réussit a finir de changer les pneus autour de 2h du matin… Il faut encore aller chercher la carte grise de la moto de Cyrille chez ses parents, retour à Genève à 3h du matin. Les vidanges, ça attendra le lendemain ! Quant au jeu de soupapes de la XT, on a carrément abandonné…

Qui a dit « roadtrip bien organisé » ?

We worked « efficiently » and managed to change all the tyres before 2 am… We still had to pick Cyrille bike’s registration at his parents, and then go back to Geneva around 3 am. Oil change can wait for tomorrow! Regarding the Yamaha’s valves check , we just gave up…

Who said « well organized road trip »?

Amazing Places 2

Publié: juillet 30, 2012 dans Divers

La Slovénie : un petit coin de paradis motard encore trop méconnu !

Commençons par quelques images de Mangart, un mont situé à la frontière italo-slovène. La route qui y mène est la plus haute du pays et vaut clairement le détour.

Slovenia : a little piece of heaven for riders but still underrated!

Let’s start with a few pics of Mangart, a mount located on the Italo-slovene border. The road that leads to the top is the highest of the country and it’s definitely worth the ride.

 
Sur la route de Ljubljana, il faudra absolument s’arrêter au lac de Bohinj…

On the road towards Ljubljana, we MUST stop at Lake Bohinj…

 

…et enfin prendre un peu le temps de visiter la capitale :

…and then take some time to visit the capital city :

 

Oui oui, on sait que vous êtes jaloux… 😉

Yes, we know, you are kind of jealous… 😉